Le tensaku consiste à mettre en relation un auteur
d’un
tanka dont le jury a proposé de l’améliorer, sous
la forme
d’échanges épistolaires avec l’un de ses
membres. L'idée est de l'améliorer en se posant notamment
ces questions :
Sur
la base de réflexions de Maxianne Berger, Alhama Garcia et Patrick Simon
1.
Lire
son poème à haute voix (sentir la fluidité du tanka, l’euphonie)
2.
Le
sens intime du poème pourra-t-il émouvoir, séduire, intéresser le lecteur ?
(sera-t-il universel ?)
3. Eviter
la phrase dépliée (en lisant les cinq vers, il ne faut pas que cela ressemble à
une seule phrase ; d’où l’intérêt de la juxtaposition entre les trois
premiers vers et les deux derniers, entre réalité, image concrète et sentiment
exprimé, sensation ou abstraction)
4.
Chaque
adverbe, chaque adjectif est-il indispensable ?
5. Au cinquième vers, essayer
le pas de côté ; c’est-à-dire une ouverture, une prise de distance
pour amener une lecture nouvelle du poème. le 5e vers peut lui-même servir
de pivot quand il révèle le sens métaphorique de tout ce qui précède
6.
Mettre
un vers pivot qui relie deux parties du poème
7.
Eviter
le japonisme ; chaque auteur écrit dans sa culture
Voici quelques exemples de tensaku parus dans les numéros de la Revue du tanka francophone :