Collection Pavillon de minuit

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Cette collection a pour but de publier des récits, des romans et poèmes qui ne sont pas forcément du tanka mais de la poésie contemporaine, issue de la poésie brève, ou des textes en lien avec les idées humanistes.
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Catalogue

- Patrick Simon (2016)
- Isolda Stefanel (2017)
- Alhama Garcia (2018)
- Francine Minguez (2018)
- Patricia Ryckewaert, (2019)
- Catherine Monce (2020)
- Inor (2021)
- Nathalie Dhénin (2021) ; à fleur de gingko
- Patrick Simon : à l'interstice du noir et blanc (2023)
- Nadine Léon : "j'irai mourir à Yakushima (2024)


j'irai mourir à Yakushima

Nadine Léon : roman, 2024 "J'irai mourir à Yakushima

Deux poètes sexagénaires se racontent leur vie au fil de leurs échanges sur les réseaux sociaux : Ariane, franco-italienne, passionnée de traditions celtes, en connexion avec la nature et au prise avec la maladie de son fils atteint de dystrophie musculaire. Seiji, traducteur-interprète franco-japonais devenu tôt orphelin, dont l’existence s’est déroulée entre kagoshima, Lyon et l’île enchanteresse de Yakushima. Un amour à distance naît hors de l’espace-temps. Un amour vibrant. À travers le récit de Seiji, c’est tout le Japon qui se raconte, sa cosmogonie, son histoire, sa spiritualité, ses îles et ses forêts primordiales, son sens de l’esthétique très raffiné qui va du jardin zen au bonsaï, du haïku au tanka. Chaque chapitre de ce roman est introduit par un tanka, poème bref très codifié d’origine japonaise.

 

Regarde plus loin

au-delà du vent qui souffle

un autre horizon

quelques fois entre deux êtres

s’ouvre une porte invisible


25 € - 30 $ : à commander ici
à l'interstice du noir et blanc à l'interstice du noir et blanc
Patrick Simon

Collection Pavillon de minuit

Quatrième de couverture : "L'auteur nous emmène faire un voyage et nous fait monter vers le ciel, cette voute étoilée, ce lieu de la Création ... et pensant monter vers ce Sacré d'en haut nous fait en réalité descendre en soi chercher ce blanc éclatant, cette lumière de l'origine qui par notre seul désir s'éveille, s'anime et s'amplifie enfin en nous avec cette vibration qui nous met à l'unisson, Unis_Son Universel ... passant de façon répétée et sans fin de l'ombre à la Lumière aux seules fins de mieux appréhender cette renaissance renouvelée à l'identique de la nature dont nous sommes issus ... merci pour ce partage et cet envol de notre Esprit."

 Jean-Louis Bacry



10 € - 15 $ : à commander ici



Inor : Empreintes - récit poétique
Sortie : février 2021


Inor - empreintes
Inor - poète métis du Québec
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Nathalie Dhénin : à fleur de ginkgo

Dhénin : à fleur de ginkgo
Dhénin

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Catherine Monce

Catherine Monce
Catherine Monce

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Patricia Ryckewaert

Patricia Ryckewaert

"Les petits silences de Myako", Poèmes brefs de Patricia Ryckewaert (France)

Miyako « belle enfant de la nuit », en japonais, porte en elle la tendresse des hommes et leurs plus belles fêlures.
L’auteur vient partager une émotion, un sentiment, un regard sensible et engagé sur l’humain, et son rapport sensuel à l’autre et à la terre… instants frêles de poésie, pour écrire avec humilité depuis l’intime vibrant des femmes... un murmure, un cri.
Soignante en psychiatrie durant plus de vingt ans, après un parcours psychanalytique courageux et une approche humaniste heureuse, elle se consacre à l’écriture.

C’est par ses petits silences
comme des fissures dans sa peau
que Miyako laisse passer
la lumière et l’amour

partout où elle est

même dans le noir épais
des hommes
et les sillons sombres
de la terre

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Francine Minguez


Media
Francine Minguez : "Tant qu'à t'aimer si fort...

TANT QU’À T’AIMER SI FORT… de Francine Minguez est un  récit hybride qui entremêle  prose et poésie  pour raconter une histoire. Dans un cri sensible et vrai, aussi en demi-teintes,  aimer à mort prend ici tout son sens…

L’auteure livre une expérience onirique et réaliste à la fois. L’émotion est toute simple, mais aussi éraflée, coupée au couteau. On flirte avec les doutes, les abysses d’absurde, et des traces d’humour dérisoire viennent parfois défier le sort.

De-ci de-là,  41 poèmes courts dont certains tankas apparaissent, petits tableaux instantanés plus lyriques et où la vie circule, dans cet  arrêt sur image…Quelques poèmes contemporains  complètent le tableau. C’est la tension constante qui surprend le plus, et ce ton familier comme une confidence.

Pour l’auteure, qui écrit depuis toujours et publie récits et poésie, les mots coulent comme rivières et ruisseaux et nous convoquent à mieux rêver. La nature et la vie sont au rendez-vous dans ce « roman d’amour » où l’on meurt, oui,  et même si voir mourir est un dur moment à passer, il y a cette odeur de sapinages et ces effluves marins, ces iris et leurs murmures tout bleus.

C’est donc surtout  le récit d’un amour vivant. Comme une vieille lettre d’amour retrouvée. Étonnante, évocatrice, et qui fait tout renaître.

 
Tant qu’à t’aimer si fort
près de la fenêtre
pourquoi ne pas le crier
pourquoi ne pas hurler
sur tous les toits?

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Oiseaux de l'aube - Alhama Garcia

"Oiseaux de l'aube", recueil de Alhama Garcia

Parution : Février 2018


 INTRODUCTION AU RECUEIL

Écrire sur ou à propos du Tanka relève de la gageure pour un occidental – celui que je suis à tout le moins. C'est vouloir noyer sous des mots toujours approximatifs, l'Absolu d'une langue et d'une tradition multiséculaires, son impérieuse beauté ; sa vérité si la vérité a à voir avec l'humilité vraie de la langue quand cette dernière sert à dire le Juste, l'Harmonieux. L'absolu, car l'harmonieux (comme l'absolu ou le juste) ne s'explique, ne s'analyse point, il s'écoute.
Or le Tanka est, me semble-t-il et avant tout, cette recherche de l'harmonie. Une tentative, peut-être, de contre-balancer la Mort. Écrire et lire cette poésie brève revient – quand le poème est réussi et quand on sait le lire – à souvent écouter, ou entendre le silence qui emplit et prolonge les cinq vers impairs. A regarder la mer, la montagne, la neige ou la fleur d'un arbre fruitier sur le fil des jours. Parler du Tanka, c'est en premier lieu convoiter son chant sur l'espace de la page, en sachant que jamais on n'en viendra à bout.
On ne circonscrit pas le chant. Il vous emporte, vous transporte ou vous fuit. L'infini du Monde tient dans un poème mais nul poème n'est résumé, réduit au monde, par le monde. Tout en lui est symbole alors que l'écriture n'est faite que de signes. C'est dire la distance qu'il existe entre cette poésie et toute tentative que l'on pourrait mener pour tenter de la définir.
Sa profondeur toute symbolique – j'allais dire liturgique si le terme n'était pas si connoté – contredit son caractère de « texte court », la contrainte même de cette forme fixe ne faisant qu'emmener le lecteur toujours plus avant en lui-même et se faisant dans la fragile épaisseur de ce qui l'entoure.
Il pousse celui qui le lit à l'extravague, à l'Ailleurs et ce faisant, l'invite à entrer en lui-même. A respirer lentement, à mâcher l'air jusqu'à ce qu'il y retrouve le parfum de la cerise, d'odeur de la mer et du grain de sel, la légèreté de la neige... Des choses insignifiantes, vous diront quelques esprits outrageusement cartésiens mais ô combien premières pour qui ouvre parfois, simplement, une fenêtre – sa fenêtre – pour voir et respirer le Dehors – l'Outre soi.
 
C'est ce à quoi vous invite, à leur manière : « Les oiseaux de l'aube » de Alhama Garcia. À vous de les suivre à votre rythme, à l'envie, selon votre pas, votre regard, votre désir et votre souffle ou de choisir de rester sur le bord du chemin, dans les marges du monde. Il me semble cependant que cela serait dommage !
 
 
Jean-Claude TARDIF
12/12/2017

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Isolda Stefanel "Bleu fontaine" de Isolda Stefanel

Cet ouvrage de poésie contemporaine nous fait aborder les rivages d'un cheminement poétique sous forme de recueil de méditations, de pensées qui sont autant d'hommages à la vie et de quêtes spirituelles.


"Bleu fontaine, suivi de Variations", d'Isolda Stefanel
Poésie contemporaine - 2017

Impur - récit dénonçant l'inceste "Impur", récit de Patrick Simon
Paru en mai 2016

 Extrait :

"Alors je revois ces images dans la pénombre de ma chambre. Des images que depuis j’ai enfouies au plus profond de moi. Mais dont les effluves restaient. Si je suis devenu envieux de la féminité, n’était-ce pas à cause d’un homme qui me renvoyait une image nauséabonde ? Sexe, silence, suintement et solitude ont la même première lettre. Celle qui maintenant se décline en des missives de la nuit pour retrouver le goût de l’authentique, même enfoui à son tour dans l’intimité d’un écrivain public et impudique. Si je reviens dans ma chambre, que vais-je retrouver ? "

Ce récit est l’histoire d’une blessure profonde où l’inceste ravage non seulement un corps mais aussi une âme. Se pose alors la question : qu’est-ce l’amour quand on se sent à jamais impur.

 Analyse critique, par Nadine Léon, août 2020 :  Symboles et archétypes dans le récit Impur de Patrick Simon

Né le 5 mars 1953, Patrick Simon est avant tout un humaniste et qui revendique la tolérance et l'ouverture sur l'autre comme projet de vie. L'écriture ainsi utilise plusieurs registres de la sensation, de l'émotion et des sentiments pour nous parler de l'existence humaine à travers des interrogations que nous pouvons nous poser en ce nouveau siècle. Le choix est clair. C'est celui de la quête d'humanité. Il en va ainsi à travers les essais tels que "Toxicomanie : mythes et réalités" (1984), "Chemins vers l'autre" (1990) ou de son "dictionnaire de la tolérance et de la citoyenneté" (1999). Cela se ressent également dans ses deux romans "Émoi et toi" (1994) ou "Esquisse des sentiments" (1996). En auteur sensitif et passionné, Patrick Simon apporte sa contribution humaniste dans un monde à la recherche de nouvelles valeurs. Valeurs augurées à travers ses écrits.

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