Un poème,
le tanka. Une naissance qui s’enroule dans le regard, telle
la double hélice qui imprime à l’être son identité. Un premier mot devient un
flocon, en devenir alvéole, en cinq lignes de force. Les cinq doigts de la
main. L’écriture du souffle. Dans un grain de beauté, un grain de sel ou un
grain de riz.
Protubérances…
la pâte se
renouvelle
ça boulange
en dedans tranche
par tranche
l’âme pétrie de
rayons
A poem called tanka. What is born rolled up
into gaze, much as the double helix imprints a being with its identity. A first
word becomes a membrane, then a cell, in five strong lines. Five fingers of the
hand. The breath’s writing. In a beauty mark, a grain of salt or a grain of
rice.
Bulges...
dough renewing itself
working
within slice after slice
the sunlight-kneaded soul
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