Ode à l'imparfait présent de Catherine Monce Sortie : avril 2020 ISBN 978-2-923829-47-0 Prix public : 15 € Préface Dans chacun des textes que vous allez lire, vous pourrez vous demander à qui ils s’adressent, voire parfois les prendre pour vous-même… Parfois, ce trop-plein d’amour disparaît dans des questions existentielles qui rejoignent les nôtres de temps à autre. Et puis, cet amour s’épuise, tombe dans l’oubli malgré tant d’espérance ! Je me suis assoupi, épuisé par l’attente. Un pétale envolé, le soupir d’une branche, A posé sur mon rêve un parfum de peau blanche. Ton visage immergé sous mes affres latentes Ensuite, vient le temps de la correspondance, comme pour essayer de retisser les liens qui se délitent à jamais. Mais personne ne saura qui est qui dans ces échanges où chacun pourrait se reconnaître. Et si tout cela était vain ? J’aime un poète et non un homme. J’aime ses mots plus que tes bras. Je m’abandonne à un fantôme… Pour autant, dans ce recueil poétique et touchant, se révèle une poésie flamboyante où chaque mot a sa signification éternelle. Vous ne sortiriez pas indemne de cette lecture, comme une sorte de mantra, pas plus que moi, poète également. Et avant de conclure, je citerai deux poètes en hommage à ce beau recueil de Catherine Monce : « La poésie est ce qui renaît quand le monde est détruit. », de Victor Hugo, « Ô l’absence ! Le moins clément des tous les maux Se consoler avec des phrases, avec des mots Puis, dans l’infini morose des pensées De quoi vous rafraîchir, espérances lassées », de Paul Verlaine, La bonne chanson, X, 1870 Patrick Simon |
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