Lancement du livre : le 5 avril 2014 à 14 H : voir les photos
Bibliothèque Monique Corriveau, 1100 route de l'Église Québec G1V 3V9 (Canada)
salle Multi
AVANT-PROPOS
“Le sentiment qui m’est ici familier de vivre quelque chose d’éternel
mais aussi étonnement fugace”
José Cabani
L’impermanence
En quête de beauté, à sa fenêtre ou en marchant dans son environnement, elle s’arrête pour écouter, voir, admirer et entendre le message de la nature, jour après jour, elle se questionne sur la précarité de l’être.
Fixer l’intensité du moment présent est la raison de son écriture ; autrement dit elle désire laisser quelques pas d’elle-même sur ce sable si mouvant, cette terre qu’elle habite et qui l’habite tout autant.
à ma fenêtreEn quête de beauté, à sa fenêtre ou en marchant dans son environnement, elle s’arrête pour écouter, voir, admirer et entendre le message de la nature, jour après jour, elle se questionne sur la précarité de l’être.
Fixer l’intensité du moment présent est la raison de son écriture ; autrement dit elle désire laisser quelques pas d’elle-même sur ce sable si mouvant, cette terre qu’elle habite et qui l’habite tout autant.
le vol d’une hirondelle
ravive le ciel
cette lueur dans tes yeux
je la croyais disparue
calme plat
muette berge que connais-tu
de la finitude
faut-il comprendre la mort
pour mieux saisir la vie
Claire Bergeron
Extrait : les 5 premiers tanka du recueil :
un vent de
nordet
refroidit
l’air matinal
l’heure plus
lente
si seulement
une hirondelle
me saluait de
son aile
*
**
froid de canard
**
*
**
froid de canard
des morceaux de
ciel bleu
entre les
branches
ta
carte postale de Nice
parmi les publicités
***
longue
nuit d’hiver
les
heures sonnent à l’horloge
sans
fermer l’oeil
je compte les
clous qui craquent
dans l’entretoit du chalet
tempête
hivernale
tourbillon
de neige
à
ras-de-terre
un
plaisir viscéral
me rappelle
mes racines
*
**
**
sur
le lac gelé
l’ombre
des pins recouverte
d’une
fine neige
empoussièré
au grenier
le
grand livre des ancêtres
- dans la Revue Gong numéro 43 - avril - juin 2014 et dans la Revue du tanka francophone numéro 22 - juin 2014