Extraits de "Lundi matin... rêver de la mer" tan-renga de Mike Montreuil et Luce Pelletier
Remonter -
De la Sahogawa
arrêtant le cours de l'eau
du champ que je plantai
Ama (
尼
)
le premier riz moissonné
je serai seul à le manger[1]
Yakamochi
[1]
Traduit par René Sieffert
Man’yôshû Livres VII, VIII et IX (2001) p. 271. Sieffert
avait déjà traduit ce poème pour son livre
Le haïkaï selon Bashô
(1989) : De la Sahogawa/ l'on a endigué les eaux/ et du champ
planté.../ Moissonné le riz précoce/ seul je saurai en user (p.
xiii). |
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je me rends compte
des petits pas
qui me suivent
un bruissement de galets
le ruisseau au dégel |
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courbe du rivage –
le pluvier y cherche un ver
moi, plusieurs...
les achigans se moquent
de mes efforts |
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je me souviens
du premier pas sur la lune –
dans ma berceuse
les mites encerclent encore
la lumière du porche |
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dans mon premier journal
des poèmes d’amour
pour quelqu’un d’autre
un baiser silencieux
au miroir |
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catalogue en ligne –
semis du printemps prochain
"Sorbet" ? "Melody" ?
si je savais la couleur préférée de la marmotte |